Valentina Giacinti s’est livré à une interview en direct avec les membres d’Instagram. Elle revient sur la saison du Milan féminin, sa rencontre avec Van Basten, la relation avec Ganz entre autre chose.
Ta passion pour le football
« Quand j’étais petite, on m’offrait des poupées, et moi je leur enlevais la tête et je jouais au foot avec. Je disais à mon père que je voulais jouer et à la fin je les ai convaincus. Ceux qui m’ont fait aimer le football est Bobo Vieri, Michele Dunca, l’entraineur de l’Atalanta. Elle m’a beaucoup aidée pour aller en Serie A, au Napoli. »

Ma rencontre avec Van Basten
« La première impression est incroyable. Il transmet une telle sérénité : ça a été une forte émotion, une rencontre spéciale. »
Sur Maurizio Ganz, son entraineur actuel
« Ganz te transmet force et caractère. Il nous fait confiance et ça c’est fondamental dans le jeu en équipe. En tant qu’ancien attaquant, il me donne beaucoup de conseils comme par exemple comment ne pas finir en position de hors jeu. La déclaration de Gazidis a été fondamentale, on s’est sentis important. C’est motivant pour nous. J’ai eu l’occasion de parler avec lui et il croit beaucoup au développement du football féminin. »
Sur le Milan
« Pour moi, le Milan est l’équipe qui a gagné le plus de Ligue des Champions en Italie. Je suis devenu fan du Milan quand il y a eu la possibilité que le Brescia se fasse racheter par les Rossoneri. Je suis fière de porter ce maillot. Les Champions sur le maillot te font comprendre où tu es. Quand je pense que je suis à Milan, ça me donne une force incroyable. »
Sur la possibilité de jouer la Champions League un jour
« Cela doit être une émotion unique. Ce sera beau de voir le Milan masculin et féminin en Champions League. Mes deux rêves est de gagner la Champions League avec le Milan et avec la Nazionale de faire un grand Euro. (qui aura lieu en juillet 2021). «
Sur le brassard de capitaine
« Il s’est passé quelque chose de fou après la Coupe du Monde (ndrl 2019). J’avais fait de belles prestations, les attentes envers moi étaient plus importantes ce qui est normal. L’entraineur m’a demandé si je me sentais prête à devenir capitaine et je n’étais pas sure de moi. Dès que tu portes le brassard, les choses changent. Durant cette période, l’entraineur a été d’une grande aide et m’a aidé à corriger mes erreurs. J’étais en difficulté les premiers mois. Tu dois montrer que l’équipe fonctionne, tu as une pression supplémentaire. Aujourd’hui, je suis plus sereine et j’ai retrouvé mon jeu. »
