L’AC Milan assure et rassure en Serie A. Victoire tranquille contre la Sampdoria (5-1).


36è journée de Serie A, l’AC Milan retrouvait San Siro après le match de Ligue des Champions (EDITO : le récit de la demi-finale de l’AC Milan vs Inter en Ligue des Champions.) avec l’obligation de gagner pour oublier l’élimination et terminer de la meilleure des manières en Serie A. Mission réussie ce soir. Victoire 5-1 (triplé d’Olivier Giroud, Brahim Diaz et Leao).Grosse prestation de l’ensemble de l’équipe.

Une entame solide et pas de surprises pour l’AC Milan.

Au moment de la formation proposée par Stefano Pioli avant ce match, il n’y avait pas vraiment de surprises, les meilleurs jouaient, le même 11 qui avait perdu quelques jours plus tôt : fondamental voir la réaction ou non des joueurs de l’AC Milan.
Et la réponse arrive très vite car les Rossoneri ont l’air en pleine forme, le jeu tourne bien (il y a aussi plus d’espaces) et on revoit enfin les vraies accélérations de Rafael Leao et on voit très vite les premiers résultats : buteur d’entrée, égalisation rapide de Quagliarella (son premier but cette saison) mais l’AC Milan ne veut pas vivre une soirée difficile.
Il faudra attendre que 3 minutes, suite à un corner joué à deux, pour revoir les Rossoneri prendre l’avantage avec l’attaquant français. 9è but en Serie A (le 8è à San Siro), il faudra attendre quelques minutes pour son doublé (sur penalty) qui l’amène à 10 buts en Serie A puis un nouveau but en deuxième mi-temps pour un triplé personnel.
L’AC Milan maitrise en 2è mi-temps et enfin une soirée tranquille pour le club lombard et se fait plaisir avec Brahim Diaz : une action incroyablement construite avec le numéro 10 à la conclusion (1 but et 2 passes décisives ce soir), match fantastique !

Milan assure et se rassure, avant de se déplacer le week-end prochain à l’Allianz Stadium contre la Juventus, qui sera un playoff pour finir ou non dans le top 4. En attendant la réponse de la justice italienne concernant le cas de la Juve qui pourrait perdre des points sur le championnat en cours.

Maignan 6 ; Calabria 6, Tomori 6, Thiaw 6,5 , T.Hernandez 5 ; Tonali 6,5, Krunic 6 ; Leao 7, B.Diaz 7,5 , Messias 6 ; O.Giroud 8.

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EDITO : le récit de la demi-finale de l’AC Milan vs Inter en Ligue des Champions.


Nous y avons cru, nous avons vibré comme jamais : l’AC Milan est revenu au premier plan cette année sur la scène européenne, dans la compétition la plus prestigieuse en Europe, SA compétition, le fameux DNA milanais : la Champions League. Un parcours incroyable, une qualification en 1/8è qui était l’objectif principal de la saison (largement dépassé), une qualification méritée face à Tottenham, puis la confrontation italo-italienne contre les Champions d’Italie en titre depuis quelques semaines, Napoli. Nous sommes passés par toutes les émotions les plus folles dans cette double confrontation: le stress, la peur, l’espoir, les doutes, la joie, la célébration et l’extase au coup de sifflet final. C’était magique !

Bennacer, buteur décisif contre Napoli en Ligue des Champions.


Et puis, arrive l’Euroderby : comme en 2003, comme en 2005. Et les romantiques comme moi avaient des attentes tellement hautes, tellement d’exigences, surtout après ce match aller raté (0-2). L’Histoire était en marche : on s’imaginait déjà retrouvé notre plus vieil ami, Carlo Ancelotti, en finale à Istanbul. Comme en 2005 où nous avions vécu un traumatisme 18 ans plus tôt. Qui est encore dans nos têtes, dans nos coeurs. Une blessure jamais vraiment guérie, une envie de revanche. Un trauma qu’on a un peu vécu il y a quelques jours contre l’Inter en demi finales. Nous aurons l’occasion d’en reparler dans cet édito. Au final, l’aventure européenne pour l’AC Milan s’arrête là, en demi-finales, où nous tifosi, nous sommes presque déçus du parcours. Cela montre le chemin parcouru depuis ce triste hiver 2019, où tout a basculé(ndrl Atalanta Milan 5-0).

Champion d’Italie en 2022, Top 4 LDC en 2023, ce jeune AC Milan, cette équipe avec un budget limité et une des masses salariales les plus faibles d’Europe en a fait du chemin depuis. On peut être fiers de ce qu’on a accompli.
Pour cette saison, pour ces folles émotions, je ne peux que dire une chose : MERCI AC MILAN ! Forza; lotta vincerai, non ti lasceremo mai ou encore unico amore sei, non ti ho tradito mai sont les chants des tifosi qui se répètent en boucle dans ma tête.

Un euroderby perdu avec la sensation de ne pas avoir donné le meilleur de soi-même.

Avant de commencer cet édito, je tiens à préciser que je reconnais la supériorité de l’Inter dans cette double confrontation et je ne remets pas en doute leur qualification, plus que méritée.
Mais force est de constater que nous ne sommes pas arrivés dans cette double confrontation dans les meilleures dispositions. Il suffit de repenser aux prestations fournies face à Tottenham et surtout contre Napoli d’un point de vue physique. Nous avons perdu notre meilleur joueur pour le match aller (Rafael Leao) et perdu durant ce match le milieu avec cette grinta qui nous a caractérisé durant l’année du Scudetto (Isma Bennacer). Une fragilité physique qui n’est pas une excuse mais une constatation que l’effectif des Rossoneri n’était pas à la hauteur des exigences de cette saison et que la préparation n’a pas été optimale.

Rafael Leao, la star de l’AC Milan

Revenons sur le match aller car la qualification se joue dans les 10′. L’AC Milan se présente donc sans sa star vedette, Rafael Leao. L’Inter se présente avec ses meilleurs joueurs (oui,oui, c’est dur pour le présumé Roi de Milan, n’est ce pas Romelu ?) et en forme la plus totale. Stefano Pioli prépare le match de la pire des manières et l’entame du match est infame pour les Rossoneri. Et pourtant, quand on regarde les tribunes, l’ambiance est géniale, le tifo est incroyable (même si à titre personnel, j’avais adoré celui contre Napoli) et tous les ingrédients sont réunis pour une soirée DA MILAN, comme à la belle époque. Mais la réalité du terrain a été complètement différente et on est vite revenu sur Terre, difficile pour un rêveur comme moi. Pas de rythme, pas de grinta, pas de jeu, l’Inter se balade et fait ce qu’il veut. 0-2 au bout de 90′ et le score aurait pu / du être plus lourd. Le principal regret est de ne pas avoir jouer DA SQUADRA et avoir laissé l’Inter gagner sans vraiment de fight (malgré le poteau de Tonali). Mais à la fin du match, on se projette déjà au match retour. Car il n’y a « que » 0-2 et l’espoir y est tellement grand.

J’imagine déjà une remontada digne de ce nom, dans notre stade, mais chez eux, c’est une pensée fantastique, une Histoire qu’on pourra raconter dans 40 ans, comment l’AC Milan a remporté sa 8è LDC, mais encore une fois, je m’enflamme trop vite (comme d’habitude !). Et la grande star de l’AC Milan aurait fait son grand retour : Rafael Leao. Qui au passage renouvelle son contrat avec le club lombard, contrat de 5 ans jusqu’en 2028, 5 millions d’euros net par an, bref, un braquage pour l’un des meilleurs ailiers en Europe actuellement.(Bravo Maldini !)

Un match retour qui n’a pas du tout tenu ses promesses : déception immense.

Mardi 16 mai 2023, 21H00, San Siro : le match de l’année, le match de la décénnie. L’objectif est de remonter les deux buts du match aller perdu une semaine plus tôt. La mission était très simple : faire peur, presser, agresser, ne pas les laisser respirer dès les premières minutes. Tout donner, montrer l’âme du Diavolo, leur promettre l’Enfer. La déception fut immensément grande, encore une fois lorsque nous avons vu la réalité du terrain. Alors oui, l’entame du match était bien mieux qu’à l’aller mais les Rossoneri semblent fébriles, calculateurs et ne se livrent pas (alors qu’il fallait justement faire l’inverse) pour espérer les faire douter et renverser la situation à notre avantage.

Tifo de l’AC Milan lors de l’Euroderby retour (ndrl à l’attaque !)


Surtout que l’Inter semble fragile mentalement mais on n’en profite pas (surtout ce loupé de Brahim Diaz à la 10′) et Rafael Leao manque sa spéciale un peu plus tard dans la 1ère MT. Peu d’émotions, match ennuyant, où on ne se libère pas, et la MT arrive sur ce score nul et vierge 0-0. Et intérieurement, je sais, je le sens, que notre chance est passée. Et ça se confirme 45 minutes plus tard, l’Inter se qualifie en finale de LDC, en remportant le match 1-0, sans réelles occasions de but milanaises en 2è MT.

Après la partie, la rage et la déception sont les deux sentiments qui me submergent (celles de tout vrai tifoso).
Déception car perdre dans ces conditions est inacceptable, on a refusé de se livrer et de lutter, on n’a pas essayé, on s’est contentés de ne pas faire una brutta figura, qui n’a pas vraiment de traduction française, mais vous voyez l’idée générale.
Rage parce que perdre contre l’Inter, contre les cugini, n’est pas dans nos habitudes, du moins en Europe. Rage parce que mes attentes et mes exigences étaient tellement hautes que je n’ai jamais considéré de ne pas passer le tour. Rage parce que à la 45′ du match retour, le match était plié.

Et 3 jours après, ces deux sentiments sont toujours ce qui domine.

Et maintenant c’est quoi la suite ?

Cette saison footballistique ne se termine pas de la manière dont nous le voulions mais nous avons vécu quelque chose d’unique, d’incroyable et il faut savoir l’apprécier. L’Europe est la seule compétition qui compte pour l’AC Milan, et ça a été un réel plaisir de voir les Rossoneri revenir au premier plan enfin. Il reste une fin de saison à honorer, en Serie A, où il faut atteindre coute que coute, le top 4, synonyme d’une qualification à la prochaine LDC.
Cela semble impossible sans une aide extérieure, qui viendrait de la justice italienne. Il faudra espérer que la Juventus soit pénalisée pour les nombreuses affaires en cours, et la sanction d’un retrait de 9 points sur le championnat actuel devrait être la sanction appliquée pour la Vieille Dame. L’AC Milan compte 8 points de retard à l’heure actuel, et il y a un certain Juve – Milan, à la 37è journée de Serie A. Finalement, on va aussi avoir notre « finale » mais ça sera à l’Allianz Stadium et non à Istanbul, une maigre consolation.

Et ensuite, ça sera temps de faire le bilan. Joueurs, Pioli, dirigeants, propriétaires, il y en aura pour tout le monde.

D’ici là, je termine cet édito comme je l’ai commencé : « Forza, lotta, vincerai, non ti lasceremo mai, Alè Milan, Alè Milaaan ». Et la deuxième partie de cette phrase est la seule certitude de ce monde car cela dure depuis plus de 20 ans. Et ce n’est pas prêt de s’arrêter.

BREAKING : Stefano Pioli retrouve un titulaire de 1er rang.


Enfin ! Une bonne nouvelle de l’infirmerie vient de tomber ! Après la débâcle contre la Lazio (et l’incapacité de réagir), SERIE A : Que se passe t’il pour le Champion d’Italie ? les Rossoneri retrouveront Theo Hernandez dès le prochain match, dimanche midi, à San Siro contre Sassuolo.

Mardi soir, le côté gauche Dest – Leao a montré à quel point le feeling est important entre l’attaquant portugais et le latéral français. Le retour de Théo, même si le bilan cette année, est moins important que l’année dernière, est un retour important pour Stefano Pioli qui peut compter sur une solution tactique en plus.

SERIE A : Que se passe t’il pour le Champion d’Italie ?


L’AC Milan a subi l’une de ses plus grandes défaites de ces deux dernières saisons, en perdant du côté de l’Olimipico, contre la Lazio, 4-0. Après la cuisante défaite contre l’Inter en Supercoppa, il faut se rendre à l’évidence : l’équipe de Stefano Pioli rentre dans une spirale négative et la crise est déclarée. Mais comment sommes-nous en arriver là?

Une fragilité défensive et l’effet « post Coupe du Monde ».

L’AC Milan souffre d’une fragilité défensive déconcertante, ce qui avait été l’une des forces du club lombard la saison dernière. Pourtant, les hommes n’ont pas changé : à l’exception d’une personne : Mike Maignan. Le meilleur gardien de Serie A 2021-2022 est l’un des grands absents et cela s’en ressent, notamment sur la charnière centrale, composé de Kalulu-Tomori, qui doit retrouver des certitudes, après la débâcle de ces derniers matchs. La force mentale de ce groupe est ce qui avait permis de remonter sur l’Inter l’année dernière et de gagner le Scudetto. Mais les lacunes physiques sont également bien présentes : les blessures se multiplient (absence de Theo Hernandez, et Tomori aujourd’hui) laissent présager que la saison sera longue et que les solutions sur le banc n’apportent pas l’effet escompté (Dest, Ballo Toure ou encore Gabbia ne sont pas au niveau, avec tout le respect).

Si on complète avec des joueurs vidés sur le plan mental et physique en raison d’une Coupe du Monde incroyable comme Giroud et Leao, on a le cadre complet de cette crise de résultats et ce manque de jeu.

Un 11 type et des choix tactiques douteux.

L’aspect défensif inquiète mais les joueurs offensifs sont également à la peine : Giroud et Leao couvrent beaucoup trop de lacunes : Saelemaekers, Origi, Rebic et CDK sont insuffisants. Messias a connu une grosse blessure et est entre les deux catégories mais l’AC Milan manque de solutions tactiques. Les choix offensifs manquent et le jeu milanais est souvent le même : ballon pour Giroud, pour trouver la vitesse et la percussion de Leao pour faire la différence. C’est bien trop faible pour faire la différence contre des top clubs, comme on a pu le voir sur les deux dernières sorties.

D’un autre côté, le banc qui a été renforcé cet été laisse trop à désirer : Thiaw, Vranckx, Origi, Dest ont été soit trop peu utilisés, soit n’ont pas donné entière satisfaction. Et dans une saison à 50 matchs + une Coupe du Monde entre deux ça compte.

Au final, Pioli manque de solutions tactiques, choix qu’il avait l’année dernière grâce à un certain Zlatan Ibrahimovic, (Zlatan Ibrahimovic, le grand renfort de cette deuxième partie de saison ?) où offensivement le seul Giroud répond présent. L’arrivée de Zaniolo est quasiment une obligation pour se relever (Mercato : Zaniolo bientôt à l’AC Milan ?). Mais après les deux derniers matchs, Stefano Pioli aura un gros travail sur le mental de ses joueurs.

Prochain match le 29 janvier à 12H30 contre Sassuolo.

Zlatan Ibrahimovic, le grand renfort de cette deuxième partie de saison ?


Titre provocateur, mais l’information serait formidable si elle devait se confirmer : Zlatan Ibrahimovic est blessé depuis l’été dernier pour une blessure qui semblait sonner comme une fin de carrière. Il s’est entrainé aujourd’hui pour la première fois, à Milanello, avec le ballon. La rééducation se poursuit bien et son retour pourrait arriver plus tôt que prévu. Mais pour quand ?

Ibrahimovic, un retour dès le 14 février?

Le 14 février est un jour marquant au cours d’une année civile : pour certains, c’est une soirée où il faut absolument acheter un cadeau, pour d’autres ce sont les grands moments en Ligue des Champions.. Et pour Zlatan Ibrahimovic, cette soirée pourrait être celle de son grand retour, un nouveau cadeau à offrir aux tifosi milanais. Un énième retour. L’objectif non déclaré est d’être disponible et jouer quelques minutes, afin de disputer, (finalement) un match de Ligue des Champions. Avec le Milan, à San Siro. La dernière fois remonte à tellement loin. L’histoire serait belle.

Une histoire presque romantique.

Les prochains jours seront déterminants. Wait and See comme disent nos copains anglais, qui peuvent avoir des craintes supplémentaires en cas de retour de l’attaquant suédois, qui n’a pas disputé la moindre minute de jeu cette saison avec l’AC Milan.

Mercato : Zaniolo bientôt à l’AC Milan ?


Nous sommes le 23 janvier 2023, et nous avions presque oublié que nous étions en pleine période de mercato hivernal. Et on peut dire que l’AC Milan se porte bien mal depuis la reprise du championnat. Une victoire convaincante à Salerne, un nul rageant contre l’AS Roma et puis le trou noir… Elimination en Coppa contre Torino à San Siro, match nul poussif contre Lecce (après avoir été mené 2-0) puis il crollo, défaite 3-0 contre l’Inter. Pour réagir au plus vite, les dirigeants vont offrir un renfort qui vient du mercato. Et l’objectif est Nicolo Zaniolo.

Zaniolo, l’homme de la situation ?

Cette rumeur nous vient de Sky Italia, qui a relayé dans la journée, cette information tout aussi bien surprenante que nécessaire. Surprenante car les dirigeants milanais ont été clairs dès le début (ndrl pas de renforts en janvier), mais il faut bien admettre que les recrues de cet été n’ont pas données entière satisfaction.


L’AC Milan se déplace demain soir sur la pelouse de la Lazio, à l’Olimpico, où Maldini & Co auront l’occasion de rencontrer les dirigeants de l’AS Roma. Objectif : obtenir un prêt avec option d’achat fixé à 25 millions d’euros, qui deviendrait une obligation en cas de qualification à la prochaine Ligue des Champions. Autant dire que cela deviendrait quasiment une formalité au vu du retrait de la Juventus (15 points en moins sur le championnat en cours). L’AS Roma demanderait 40 millions d’euros cash. La distance semble importante mais pas impossible.
Zaniolo est un milieu de terrain offensif, qui pourrait aussi jouer sur les ailes, mais là est le vrai problème : il n’a pas de rôle défini. L’AC Milan recruterait encore un joueur sans certitudes et garanties de résultat.

Zaniolo pour colmater la déception De Ketelaere ?

Cet été, l’AC Milan a recruté en grande pompe le nouveau talent belge : Charles de Ketelaere pour la somme avoisinant 32 millions d’euros. Pas de prêt, pas d’obligation, seulement du cash. Avec un espoir de rendement très important, le fameux bomber qu’on crée à la maison. Comme Leao. Comme Tonali. Comme Theo Hernandez. Mais pour le moment, c’est le flop total. Alors, oui, de Ketelaere doit s’adapter à un nouveau championnat, à un nouveau challenge et une nouvelle réalité, mais 6 mois après son arrivée, le bilan est décevant. On s’attendait tous à mieux.


L’arrivée possible de Zaniolo pourrait donc entrer dans cette optique : il jouerait idéalement derrière Giroud, avec la possibilité de mettre Diaz à droite et Leao à gauche. Stefano Pioli a suffisamment répété ces dernières semaines, qu’il fallait que ces joueurs soient plus décisifs devant, et ne dépendent pas uniquement des buts de Leao et Giroud.

Un investissement qui serait important permettant de renforcer un secteur offensif en souffrance actuellement. Et Zlatan Ibrahimovic pourrait revenir pour une Last Dance en mars prochain. On espère donc que ce transfert aboutira, Zaniolo a seulement 23 ans et pourrait apporter beaucoup à l’AC Milan.

Sources : sky.it et footmercato.net

EDITO : L’ItalMilan est de retour le temps d’une soirée.


Sandro Tonali et Alessandro Florenzi sont les deux buteurs de la superbe victoire dimanche soir au Stadio Bentegodi contre l’Hellas Verona, en s’imposant 3-1 grâce à un doublé de Sandro (quelle meilleure façon de fêter son anniversaire?), et le retour aux affaires pour Florenzi (2è but de la saison pour lui, et un signal envoyé à la direction pour son renouvellement). Mais cette victoire n’aurait pas été possible sans un énormissime Rafael Leao et une défense impressionnante (hein Pierre Kalulu). Et il ne reste plus que 2 matches : Atalanta et Sassuolo. Dans 180′, le verdict sera rendu. Et ça y est : l’AC Milan est le grand favori pour la victoire finale du Scudetto 2021-2022 !

La fougue et la force du numéro 8 : qui est-tu Sandro ?

L’Histoire de Sandro Tonali à Milan est une histoire comme on en fait plus. La saison dernière a été compliquée pour le jeune italien (j’étais le premier à le critiquer) et son temps de jeu était plutôt faible car ses prestations étaient moyennes. Pioli l’utilisait au compte-goutte et malgré une première saison d’adaptation (passer de Brescia à Milan) n’est jamais facile, on pouvait émettre quelques doutes.
Notamment du point de vue de la personnalité. L’été dernier a été une période de grande réflexion. Au moment des discussions pour son rachat total du Brescia, de nouvelles conditions ont été négociées : des 35 millions demandés, l’AC Milan négocie son transfert à 16m€ (en mettant des contreparties techniques) et surtout le geste, le symbole du tifoso : Sandro Tonali accepte de réduire son salaire pour rester à l’AC Milan avec une promesse. « L’année prochaine, vous verrez le vrai Tonali, je vous le promets. »

Et des paroles aux actes : une saison irréprochable pour le moment, avec un coup d’accélérateur depuis 3 matches, au moment décisif. Buteur à la 92′ contre la Lazio, doublé contre l’Hellas (mené 1-0) ces buts « pèsent » et s’avèreront décisifs dans ce duel avec les cugini, l’Inter, toujours à 2 longueurs derrière.

Rafael Leao, le cap est-il franchi ?

L’heure au bilan est encore trop tôt, mais force de constater que l’attaquant portugais réalise sa meilleure saison avec les milanais. Et ces dernières semaines, on pouvait le critiquer pour son manque de lucidité dans la zone de vérité, il a joué contre l’Hellas, l’un de ses tous meilleurs matchs de sa carrière : ces deux passes décisives pour Tonali sont fantastiques, surtout pour l’aisance qu’il a pu avoir pour se libérer de ses adversaires.
Sa vitesse est sa qualité principale, il a été brillant, et a fait la différence sur son côté gauche. 7è passe décisive cette saison en Serie A, il a le potentiel et toutes les qualités pour être le grand ailier du présent et du futur, le fameux joueur de classe mondiale qui manque à Milan. A 22 ans, il a tout son avenir devant lui.

L’intelligence tactique de Pierre Kalulu et le retour en force de Florenzi.

Cela devient l’habitude de la semaine, mais hier, le match tactique de Kalulu a été impressionnant. Ce n’est pas pour rien que les Rossoneri ont la meilleure défense de Serie A, et la 2è meilleure d’Europe depuis que le petit français est titulaire. Les deux buts milanais naissent grâce au pressing archi haut de Pierre, et dans l’occasion du 2è but, il perd le ballon mais récupère de son erreur, pour permettre aux Rossoneri de se créer l’occasion du but. La charnière centrale Kalulu-Tomori est solide, et le sera encore pour quelques années.

La présence dans le vestiaire de joueurs comme Florenzi est fondamental. Ses déclarations d’après match parlent d’elles mêmes : « Encore 2 finales ! J’ai travaillé matin, midi et soir pour revenir cette fin de saison. Ce but est pour ma famille, pour ces supporters qui méritent ce moment. On est un jeune groupe, qui a du talent à revendre et ça se voit. C’est que leur deuxième saison à ce niveau, et on dirait qu’ils sont en Serie A depuis des années !
Nous devons vivre le moment, ici et maintenant. Ne pensons pas à l’Inter, sinon on ira droit dans le mur. Continuons comme ça, le prochain objectif est l’Atalanta, pensons match après match. »

Le prochain match, pour le compte de la 37è journée de Serie A aura lieu, avant le match de l’Inter, dimanche 15 mai à 18H00.

SERIE A : Le sprint final pour le Scudetto.


Qui au début de la saison aurait pensé voir l’AC Milan de Stefano Pioli être le grand favori pour la victoire du Scudetto à 3 journées de la fin du championnat ? A reprendre les pronostics de la Gazzetta dello Sport, et des réseaux sociaux, lors de la pré-saison, pas grand monde. Les Rossoneri étaient en ballottage pour un top 4 final, et pour autant, après la victoire contre la Fiorentina à San Siro, dimanche dernier, l’AC Milan est bien le grand favori pour la victoire finale, seul l’Inter a su suivre le rythme des milanais.

La force du collectif et la continuité du groupe.

A quoi pouvons-nous attribuer ce phénomène à Milanello ?  A l’été dernier, après les départs de Donnarumma et Calhanoglu, (https://acmilanmania.net/2021/08/19/ex-milan-gigio-donnarumma-revient-sur-les-raisons-de-son-depart/),la saison du Milan s’annonçait compliqué pour les plus sceptiques. Mais, l’AC Milan est la seule équipe du top 6 (avec l’Atalanta) à avoir donner de la continuité. Les Champions d’Italie perdaient Antonio Conte et leur meilleur buteur (Lukaku et Hakimi), la Juventus avait fait le choix de laisser partir sa superstar (CR7 et retour d’Allegri), le Napoli changeait encore d’entraineur avec Spaletti, sans parler de Lazio et Roma avec un nouveau projet (Sarri et Mourinho). Les Rossoneri qui avaient fini 2è la saison dernière, rattrapé par une super Inter, et surtout avait joué de malchance : Covid et blessures avaient eu raison des milanais. Mais c’était pour revenir plus fort. Cette saison, beaucoup moins de blessés, et un effectif plus complet font qu’on les revoit en tête d’affiche.

La meilleure attaque est la défense : Cocorico !

Un peu de chauvisme ne fait pas de mal de temps en temps. Cette année, l’équipe de Stefano Pioli n’a pas été épargné par les absences en défense mais c’est le point fort de l’AC Milan de cette saison : depuis le 1er janvier, l’AC Milan est la 2è meilleure défense d’Europe juste derrière Liverpool. Nos français sont à l’honneur : Mike Maignan réalise une saison exceptionnelle, arrivé dans le scepticisme général, il a réussi à remplacer Gigio Donnarumma, et même bien plus : on ne se rappelle pas d’un gardien aussi fort, au temps de Nelson Dida. Calciomercato.com disait que Mike aurait rapporté 22 points à Milan cette saison, mais on en reparlera plus tard car les travaux d’Iron Mike sont vraiment exceptionnels.

Le Viking de la défense a déclaré forfait après 2 saisons exceptionnelles : Simon Kjaer. Sa terrible blessure signifiait saison terminée pour lui et la panique s’était très vite installée du côté des médias. Kjaer avait été le leader technique de cette équipe du Milan et son absence représentait une perte terrible pour les Rossoneri. On parlait déjà d’un remplaçant durant le mercato de janvier mais entre temps Stefano Pioli a trouvé une solution exceptionnelle : d’abord Romagnoli et ensuite la promotion pour Pierre Kalulu. Ce jeune défenseur arrivé pour 1 million d’euros de l’Olympique Lyonnais jouait sa deuxième saison avec les Rossoneri. D’abord utilisé sur le côté droit, mais surtout en défense centrale. Ce changement de poste a été une bonne pioche car aujourd’hui, la défense est le point fort de l’AC Milan.
Enfin, on ne pouvait pas finir ce récap’ de la défense en ne parlant pas de l’un des meilleurs latéraux gauche en Europe : Théo Hernandez. Sa saison est la confirmation des précédentes avec toujours (beaucoup) de courses, et une place taille patron dans son couloir.

Un calendrier si défavorable que ça ?

Les hommes de Stefano Pioli ont marqué un grand coup en prenant 6 points fondamentaux contre deux équipes de premier rang, comme Lazio et Fiorentina. L’AC Milan a encore 3 matches très compliqués sur le papier, (Hellas Verona, Sassuolo et Atalanta en dernière journée). L’Inter a un calendrier plus abordable mais affrontera des équipes qui se battent pour le maintien.
Les dernières journées de Serie A ont montré que les Rossoneri sont plus à l’aise face à des équipes qui ne se replient pas sur eux-mêmes mais acceptent le jeu et le combat. Les milanais ont 3 finales à jouer en sachant que 7 points seront suffisants pour se déclarer vainqueur peu importe les résultats de l’Inter. Les prochains matchs s’annoncent déterminants et plus qu’intenses. RDV Dimanche à 20H45.

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